CamerounOnline.ORG | Le vendredi 22 août 2025, le Conseil constitutionnel du Cameroun a ouvert une audience très attendue sur la requête déposée par Maître Akere Tabeng Muna, candidat du parti Univers. Cette contestation vise l’éligibilité de Paul Biya, âgé de 92 ans et candidat du RDPC, à l’élection présidentielle prévue en octobre 2025. La séance est présidée par le Président du Conseil constitutionnel, Clément Atangana.
Les Fondements de la Requête
L’argument principal d’Akere Muna repose sur le Code électoral, qui interdit à tout candidat dépendant d’autrui, en raison de l’âge ou de l’état de santé, de se présenter. Selon lui, Paul Biya s’est absenté trop longtemps de la vie publique, n’a pas présidé certaines institutions clés comme le Conseil supérieur de la magistrature, et délègue la plupart de ses fonctions à des représentants. Pour Muna, le chef de l’État « règne, mais ne gouverne pas ».
Sa démarche se veut avant tout un impératif légal destiné à préserver l’intégrité de la présidence.
Un Contexte Politique Sous Tension
Cette audience se tient dans un climat politique déjà tendu. La candidature de l’opposant Maurice Kamto a été rejetée par le Conseil constitutionnel, une décision qui a suscité de vives critiques et relancé le débat sur la transparence du processus électoral. La requête d’Akere Muna ajoute donc une nouvelle couche de controverse et d’incertitude à l’approche du scrutin.
Et Après ?
Si le Conseil constitutionnel donne raison à Muna, le RDPC n’aura que trois jours pour présenter un candidat de remplacement, conformément à la loi électorale. Toutefois, beaucoup d’observateurs estiment improbable une telle décision, le Conseil étant perçu comme proche du régime en place.
Quoi qu’il en soit, cette contestation place le pays face à une interrogation essentielle : le Cameroun est-il dirigé par un président encore capable de gouverner, ou par une présidence réduite à un simple titre ?
Du Théâtre
Pour un reposiotionnement !!!
recevoir des enveloppes
Et rechercher la visibilité !!!
Nous avons déjà compris la démarche des deux Avocats
Arguments faibles
Des coupures de journaux !!!